jardins

La nuit au cercle des retrouvailles . . . Transparentes tes mains renées à l’enfance

et ton regard clair, porcelaine patiente. Vers toi, le pain beurré. Ce bonheur de te

voir manger, tes doigts posés sur tes genoux, offerts aux nuages. Le pain vers tes

lèvres . . . Pas trop vite. Ne pas t’épuiser comme les autres fois, avant. Mais ici,

plus d’épuisement qui repousse le pain. Ce fut avant. Juste ta présence d’eau

bleue, inscrite là au fil des nuits, pages tournées.